La destinée fauchée des chiens laissés à leur seul instinct

Article : La destinée fauchée des chiens laissés à leur seul instinct
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13 septembre 2021

La destinée fauchée des chiens laissés à leur seul instinct

Nombre de capitales africaines abritent ou plutôt allaitent en leur sein un pourcentage impressionnant de chiens dits vagabonds. Des populations canines qui n’ont ni entrave, ni domicile. Des canidés n’appartenant à personne ou ayant carrément rompu les liens qui les unissaient à un maître. Ils sont fugueurs ; ils sont éboueurs, mais des solutions visant à atténuer le phénomène existent.

Chiens fugueurs

Des faits attestent que plusieurs animaux de compagnie ont fugué parce que leur maître était sur le point de les transformer en viande comestible. Oui, des traces de cynophagie sont largement répandues en Chine, au Viêt Nam, au Mali, dans les deux Républiques du Congo, au Ghana, au Togo et ailleurs en régions montagnardes.

D’autres constats établissent la faim, la curiosité géographique, des troubles du comportement, des traitements cruels ou la disparition du propriétaire comme des causes probantes de la libre circulation de chiens.

Chiens éboueurs

Les chiens abandonnés par leur maître boivent dans les marécages, étanchent leur soif aux abords des rivières urbaines et s’abreuvent vers n’importe quel point d’eau que le Ciel leur indique. Ils se nourrissent de déchets domestiques déversés dans les décharges brutes des quartiers périphériques (cas des pays du Sud). Ceux-ci vivent d’aliments avariés souvent jetés par un humain, de rencontre à même la poubelle (cas des contrées du Nord). Ces derniers s’attaquent parfois à des troupeaux en zone rurale, s’en prennent aux humains en milieu urbain. Ce qui entraine assez régulièrement des morsures, des blessures et des lapidations.

Recommandations

Protéger les animaux revient à préserver l’environnement dans lequel vit l’Homme. C’est pourquoi la gestion des animaux errants doit être plus que jamais au cœur des politiques urbaines. Car, une ville belle et verte n’a point besoin de chiens qui errent, mais de bien-être dans l’air !

Une ville responsable ressemble fort bien à celle dans laquelle chaque être vivant appartenant à la faune a une place de choix. Par conséquent, Il faut des fourrières municipales, des refuges animaliers, des familles d’accueil et des foyers adoptants qui assurent la prise en charge, la garde et l’entretien d’animaux errants. De fait, les enjeux sont à la fois sanitaires et environnementaux.

A propos, le Guide des Bonnes Pratiques en élevage canin rédigé par la Société Centrale Canine (SCC) résume clairement le bien-être des chiens en 5 libertés fondamentales :

  • L’absence de soif, de faim ou de malnutrition ;
  • L’absence d’inconfort physique ;
  • L’absence de douleur, de blessure, de maladie ;
  • L’absence de peur, de stress, de détresse (aspect psychologique) ;

L’expression des comportements normaux, par exemple : la possibilité de creuser, courir, interagir avec ses congénères, explorer

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Commentaires

Fayole Massamba
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Ces messages m'inspirent vraiment mon yaya, que le Dieu de miséricorde infini vous aide à aller de l'avant.