Pollution sonore : définition, acceptions, effets et solutions

Pollution sonore : définition, acceptions, effets et solutions

Construction is underway in Mogadishu, Somalia on November 12 2019. AMISOM Photo

Rares sont les endroits sur la planète où l’on puisse trouver des zones de silence. De nombreux rapports sur la question indiquent d’ailleurs que le bruit est la forme de pollution qui suscite le plus de plaintes. Des aboiements incessants au vacarme d’une chaîne stéréo du voisin, en passant par le hurlement des alarmes de voitures ou des autoradios, le bruit est le plus grand fléau de la vie moderne. La sensibilité au bruit varie toutefois selon les pays et les individus.

Ce qu’il en est

Le bruit et la nuisance sonore sont considérés différemment selon les pays. Au Mexique, on considère comme « bruit » tout son indésirable qui constitue une nuisance pour les individus ou leur cause du tort. En Nouvelle-Zélande, le bruit est jugé excessif quand il perturbe par trop la tranquillité ou le confort de qui que ce soit. Adversaire numéro un de l’altruisme, le bruit, dès qu’il crée une gêne, crée d’emblée une atmosphère d’hostilité entre humains. Pourtant il est partout, on y est tellement habitué que certains n’ont même pas conscience d’embêter les autres quand ils font du bruit. Mais au fait, qui est habilité à en évaluer vraiment le niveau de gêne ?

Ce qu’il en coûte

Qui peut vraiment évaluer le niveau de gêne que peut créer le bruit ? Même pas Graham Bell, l’inventeur du téléphone ! Ni même le physicien allemand Heinrich Hertz, renommé pour avoir découvert les ondes hertziennes auxquelles il a donné son nom. En fait c’est vous ou plutôt votre oreille! Car c’est bien elle qui est la plus susceptible d’en mesurer les décibels. Nous fuyons les bruits qui nous fatiguent tandis que les bruits agréables, eux, nous apaisent. Nous voulons apprécier le chant des oiseaux, le clapotis des vagues sur la plage, les cris de joie des enfants ou les applaudissements nourris après un événement heureux. Mais, nous rejetons les bruits qui sapent la joie de vivre, ceux qui épuisent physiquement, tous ceux qui sont à l’origine des maladies organiques ou qui déstabilisent la personnalité humaine en favorisant haine et désir de vengeance. En ce qui concerne le coût que représentent les conflits liés au bruit, en France, l’ADEME et le Conseil national du bruit ont dévoilé les résultats de leur dernière étude. Le coût social du bruit qui s’élève aujourd’hui à 156 milliards d’euros par an.

Bruit d’explosion qui peut casser les oreilles – Crédit OpenClipart-Vectors via Pixabay

Ce qu’il faut faire

Le premier accord international que constitue la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, après avoir énoncé les libertés et les droits de chacun, a établi que les idées partagées et la volonté commune de coexister pacifiquement dans le respect mutuel peuvent avoir raison de la brutalité, de la haine et de la destruction. Il est certain que le bruit prend toute sa place dans la Déclaration Universelle des Droits de l’homme ! Respecter la tranquillité et la paix d’autrui implique de suivre un certain nombre de recommandations, surtout lorsque vous vivez en ville :

  1. Si un voisin vous demande de faire moins de bruit, coopérez.
  2. N’oubliez pas que les plafonds et les sols transmettent très bien les bruits de chocs, et laissent passerles bruits ambiants et les vibrations.
  3. Assurez-vous que quelqu’un sera présent et disponible pour arrêter l’alarme de votre maison ou de votre voiture en cas de déclenchement intempestif.
  4. Le soir, en voiture, ne klaxonnez pas, ne claquez pas les portières et ne faites pas vrombir votre moteur.

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Commentaires

Hervée tsafack
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Bonjour Jared
"L'exercice naturel des droits de chaque homme n'a de borne que dans la mesure ou il assure Aux autres citoyens la jouissance de ces mêmes droits" (Michel dans son ouvrage : liberté, égalité, fraternité à revisiter dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication). Si les gens monde en tenaient compte le Monde jouirrait d'une paix indicible