17 septembre 2022

Journée mondiale sans voiture

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La date du 22 septembre prochain est retenue comme la Journée mondiale sans voiture. Un moment qui ponctue la semaine de la mobilité. Et sacralise, pour ainsi dire, l’art de se déplacer, des siècles après l’invention de la voiture.

De l’histoire

Le tricycle Benz 1 est la première voiture de l’histoire. Du latin vectura ou action de transporter, le véhicule à trois roues a été inventé par Carl Benz en 1885. Mais, si l’on s’en tient au récit génésiaque, comme mode de locomotion pour les humains, Dieu a créé les pieds. Et comme moyen de déplacement, l’homme a inventé un certain nombre d’engins plus ou moins polluants, de plus en plus imparfaits, d’un point de vue écologique.

Trafic routier et environnement

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Le trafic routier est la principale source de polluants primaires, si tant est qu’il libère un pourcentage élevé d’éléments gênants dans l’atmosphère. Selon Airparif, le trafic routier représente plus de la moitié des émissions d’oxydes d’azote, près de 20% des émissions de particules, près de 10% des émissions de composés organiques volatils non méthaniques et un tiers des émissions directes de gaz à effet de serre.

Les villes étant conçues pour les voitures selon le schéma zone urbaine-zone périurbaine ou périphérique, elles font la part belle aux moteurs, aux engins, à la mobilité déformée que constitue le fait de se déplacer dans un habitacle, le conducteur étant, par ricochet, le premier exposé à la pollution intérieure produite par le fonctionnement de la voiture.

Au vingt et-unième siècle, on ne veut plus marcher. Tout le monde rêve de démarrer.

La piétonnisation de l’espace public

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Pour mieux gouverner la voie publique, il importe que nous revoyions nos mauvaises habitudes devenues au cours de ce siècle gangrené par le profit, des coutumes maladroites. Osons croire que la marche à pied, gratuite et utile pour la santé humaine, redeviendra prioritaire dans les gestes quotidiens. Et que le vélo, moins agressif pour la Planète sera le symbole de l’écomobilité et de l’intermodalité. Haro sur les freins économiques.

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