La notion de vert dans la Littérature du Bassin du Congo

22 avril 2023

La notion de vert dans la Littérature du Bassin du Congo

Le Bassin du Congo n’est pas seulement une zone recouverte de forêts à la vasteté incommensurable abritant des tourbières. Il est aussi, et même surtout, un espace culturel de premier plan. Car, des auteurs et autrices à l’instar de Mabanckou, Miano, Ndala, Mukasonga, etc, font la fierté de la Littérature internationale, en romançant l’Histoire de ce pourtour riche en faits et gestes inoubliables.

après eux et en leur compagnie, je me plais à raconter le Congo Contemporain, en créant des ponts avec le Canada, la France, la Suisse, la Belgique, mes autres pays adoptifs.

Crédit : pixabay

Ecrire l’urbanité

Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours éprouvé une passion très prononcée pour les grandes avenues, les contre-allées, le langage penché (m’as fous pour je m’en fous), les parlers urbains (cutiser pour prendre un raccourci), et la nature vivante (cris d’oiseaux).

C’est la raison pour laquelle mon roman Les Voeux du larynx, paru il y a quelques années, reproduit sciemment ces expressions proches des barbarismes linguistiques ou ces termes directement cueillis des langues nationales de mon pays natal, la République du Congo. Des mots comme Mopila pour désigner le chauffeur. Ou Mère ya Palais quand on parle de la première épouse.

En feuilletant mon ouvrage, vous remarquerez des allusions aux rues de Brazzaville, des évocations de sa verdure. Vous vous baladerez aussi dans les quartiers de Douala, la capitale économique du Cameroun, avec en fonds sonore, les bruits urbains des vendeurs à la sauvette, les klaxons antédiluviens d’automobilistes conduisant des véhicules au taux de pollution incontrôlé et incontrôlable…

Même les peintures de Magritte ou Matisse y sont repeints au pinceau bantou et à la couleur noire, verte !

Vivent les langues locales ! Vive l’Orgueil de chaque République francophone !

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