8 mars : violences des femmes à l’égard des femmes

2 mars 2022

8 mars : violences des femmes à l’égard des femmes

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La rivalité entre les femmes m’a été pour la première fois contée par mon père :

– Tu sais, mon fils, à la Caisse de Retraite des Fonctionnaires (CRF), les veuves sont plus nombreuses que les veufs! Et elles se disputent la place sur le rang.

Rappelons que la violence des femmes à l’égard des femmes constitue, elle aussi, une violation grave des droits fondamentaux. Et que pour parvenir à une égalité entre sexes, il faut d’abord que règne une ambiance paisible entre individus de même sexe. Y a-t-il donc des violences entre femmes ? Examinons plutôt les faits.

La mutilation génitale féminine

Selon le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), entre 85 et 114 millions de femmes et de filles originaires d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie ont subi des mutilations génitales féminines. Une « circoncision féminine » encouragée et pratiquée par des femmes sur le corps de la jeune fille. Ce qui l’expose à des infections ou à la mort, de même qu’à des difficultés liées à la maternité. La mutilation génitale féminine, et notamment sa forme la plus radicale, l’infibulation est un rite qui doit absolument cesser.

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La prostitution forcée

L’Histoire de la Seconde Guerre mondiale nous a fait connaitre les bordels militaires de l’Empire du Japon où  » bossaient  » des femmes dites de réconfort, selon un emploi proche de la périphrase. Aujourd’hui, le phénomène part de certaines familles où des mères, des femmes envoient leurs filles, nièces ou quelque autre personne dans la rue, avec la mission de rapporter des sous qui serviront à payer des factures, acheter de la nourriture, se taper de beaux vêtements. Tant pis pour celles qui contracteront une maladie sexuellement transmissible. Ce qui compte, c’est le résultat. Point, barre.

Les violences liées à la dot

L’évolution des sociétés africaines vers le matérialisme ambiant est l’une des causes de la prolifération des violences liées à la dot. La jeune femme est considérée comme une marchandise à partir de laquelle de l’argent frais peut tomber dans la famille. Tout est mis en place pour obtenir de la victime une obéissance exclusive. Et tout est organisé pour qu’elle soit maintenue dans un état d’abaissement vis-à-vis de « l’élu » de la famille… Devant le maire, on dira qu’on a reçu exactement cinquante mille (50,000) francs CFA ou environ 77 euros. Et l’autre famille confirmera le même montant devant les autorités. Un point, un trait.

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En attendant qu’une perspective sexospécifique devienne l’élément central de toutes les politiques et tous les programmes pertinents, des milliers de femmes continuent à martyriser d’autres.

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