8 mars : violences des femmes à l’égard des hommes

Très tôt dans la vie, j’ai voulu savoir pourquoi les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Je me suis aussitôt autocensuré, estimant que j’instaurais ainsi un climat femmophobique dans mon esprit. Ce qui ne m’a point empêché de questionner mon enseignant de philosophie :

– Les femmes pensent tandis que les hommes réfléchissent. Ils réfléchissent à tout, et les plus forts atteignent quatre-vingts ans, les synapses amochées. Mais, les plus faibles ont le cœur qui cesse de battre bien plus tôt, avait-il répondu.

Aujourd’hui, ma bien-pensance d’homme qui s’interroge sur la femme me pousse à comprendre les relents de rivalité qui persistent entre elle et lui : pourquoi l’une en veut à l’autre?

Le féminisme comme élément déclencheur

Dans les sociétés africaines actuelles, il n’est plus rare d’entendre des femmes qui pensent comme Simone de Beauvoir, l’auteure du Deuxième sexe. Il n’est pas non plus difficile de rencontrer une femme au raisonnement semblable à celui de Wangari Muta Maathai, car les mouvements égalitaristes gagnent du terrain.

Elles sont désormais nombreuses, celles qui clament leur empire sur un mari qu’elles auraient piétiné, bravé, malmené ou écrasé. A les entendre parler, elles le vivent plutôt comme une vengeance sur la gente masculine. Et ont l’air de combattre pour une mère battue au sein d’un foyer en granite gris. Elles semblent en tout cas laver l’opprobre qu’un bourreau aurait jeté sur le nom d’une amie… Une solidarité que l’on peine à retrouver entre Etats membres de la société internationale !

Le féminisme comme perturbateur socio-professionnel

Ces adeptes de la fidélité dans la liberté se muent facilement en dépositaires d’une révolution mal engagée. Car, trop d’enthousiasme tue la réforme. Il y en a qui réduisent les liens sociaux de leur conjoint afin de l’isoler totalement. Combien sont-ils, ces hommes qui ont tout bonnement perdu un ami d’enfance parce que Madame n’aimait pas sa tête? Il y en a qui infiltrent le milieu professionnel de l’homme dans l’espoir de découvrir celle qui l’empêche de rentrer plus tôt. Il y en a enfin qui tentent de détruire la relation père-enfant et de briser les liens affectifs entre les deux, etc.

Et alors ?

Le féminisme et ses ferments sont décidément une espèce d’allergène pour l’harmonie naturelle devant régir les relations entre l’homme et la femme. Cela dit, les acquis du 8 mars sont donc nombreux : concurrence entre conjoints, maternité biaisée sur fond de féminisme exacerbé, vies conjugales écartelées… J’ai dit acquis, mais j’aurais pu dire méfaits.