AU NOM DE LA FORET

27 novembre 2023

AU NOM DE LA FORET

Crédit : pixabay

S’est tenu à Brazzaville, en République du Congo, il y a un mois, c’est-à-dire, du 26 au 28 octobre 2023, le Sommet des Trois Bassins Forestiers Tropicaux. Un rendez-vous multilatéral et international qui s’inscrivait dans une suite séquentielle très dense, laquelle prendra fin en Décembre prochain, avec la COP 28 de Dubaï. Entre-temps, des choses se sont dites, mais des choses encore restent encore à faire, à refaire ou à parfaire.

Fleuris là où tu es planté

En matière de protection et de conservation de l’environnement, faire naître des espaces verts et laisser pousser des forêts à longueur de territoires est l’une des meilleures utilisations que l’Homme pourrait faire de son temps et de ses méninges.

En République du Congo, chaque 6 Novembre que tous les citoyens sont invités à planter un arbre. Et lors de la grand-messe qui venait d’avoir lieu à Brazzaville ou du One Forest Summit de Libreville en Mars dernier, un accent particulier était, tout compte fait, mis sur la préservation de la biodiversité des trois bassins forestiers.

Mais, de l’aveu de certains, entre planter des arbres qui ne fleuriront que dans le futur et décarboniser le carbone : le choix le plus urgent reste le dernier.

Carboneutralité

S’il y avait bien une bonne raison d’accueillir le Sommet des Trois Bassins Forestiers tropicaux, nous citerons celle-ci : la République du Congo est un puits de carbone important, car elle absorbe 1,5% des émissions mondiales annuelles.

Des efforts liés à la carboneutralité devraient donc mener à l’adoption des pratiques agricoles climato-intelligentes, à fiabiliser les marchés de carbone, à revoir la politique de l’eau et des déchets, à tabler sur la rénovation urbaine ou à miser sur la protection des sols, sous-sols et de l’air.

Actons que dans ce domaine, la coopération internationale est essentielle pour surmonter les défis globaux et assurer une paix durable.

La nature, Dieu et les affaires

 » L’Homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert », écrivait tonton Alfred de Musset. Et cela est vrai, en prenant appui sur le quotidien du mauvais gestionnaire de tout ce qui nous entoure que s’est révélé être l’Homme. Cela dit, la solution est-elle humaine ou divine ?

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