Plaidoyer pour les rivières urbaines : cas de Brazzaville

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Plaidoyer pour les rivières urbaines : cas de Brazzaville

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Petit, je consacrais certaines de mes fins de semaine à la baignade, en compagnie de mes copains, dans l’une des rivières qui arpentaient le pourtour urbain. Aujourd’hui, la chose est non seulement devenue rare, mais surtout dangereuse pour la santé humaine. Car, les rivières sont désormais insalubres, impropres et détruites.

Ce qu’elles sont

On parlera de rivières urbaines pour désigner les rivières qui, sur l’ensemble ou une partie de leur cours, traversent des agglomérations. Espaces de vie privilégiés et indispensables aux êtres vivants, elles constituent de véritables couloirs pour toutes ces espèces qui vivent d’elles. Au-delà d’être donc des véhicules qui coulent, les rivières urbaines sont aussi le maillon essentiel dans l’organisation et le fonctionnement des cités. La ville de Brazzaville en compte plusieurs, des cours d’eau qui ne demandent qu’à être assainis.

Ce qu’elles doivent être

La ville de Brazzaville doit entreprendre la reconquête de ces espaces communs. Et l’on sait tous que les reconquérir peut bénéficier aux nombreuses opérations d’urbanisme.

Une rivière qui traverse une ville doit sentir bon.

Une rivière qui coule à travers le périmètre urbain doit faire plaisir à voir.

Une rivière qui roule sous les ponts et consorts doit faire la fierté de ses riverains. On ne doit pas y apercevoir des carcasses de voiture, d’animaux ou de bêtes qui flottent. Ni des sacs et bouteilles en plastique ainsi que des ordures provenant des ménages à la ronde.

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Ce qu’elles doivent (re)devenir

La restauration des rivières urbaines ou la re-naturalisation de celles-ci doit être l’axe prioritaire du projet urbain qu’ont en charge les autorités. Il s’agit pour eux de revoir le statut de ces cours d’eau et la fonction d’égouts qui leur est encore et toujours dévolue. Il faut également penser à leur reméandrage. Et paysager leurs berges. Pas nécessairement bétonner celles-ci.

L’article suivant portera justement sur le cas de l’une des rivières qui arrose la ville de Brazzaville.

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